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il y a 1 an

Le stress scolaire chez les enfants et les adolescents

Lorsqu’un enfant déteste aller à l’école, c’est toute sa vie qui en pâtit. Après tout, c’est là qu’il passe la majeure partie de son temps éveillé. Voici comment aborder les niveaux élevés de stress à l’école.

Imaginez la pire journée de travail que vous ayez jamais eue. Votre voiture n’a pas démarré le matin, vous avez couru pour prendre le bus, vous l’avez raté et vous êtes arrivé en retard à votre première séance, ce qui a eu un effet d’entraînement sur toute la journée, qui a été bien remplie. Votre stress n’est pas atténué par vos jeunes clients, qui semblent tous se défouler sur vous. C’est une journée épouvantable, mais vous savez que vous pouvez la changer pour que demain soit meilleur. Mais que se passe-t-il lorsque vous ne pouvez pas changer les choses ? C’est la réalité d’un enfant qui déteste l’école.

L’école est pour les enfants ce que le travail est pour les adultes : une partie importante de la vie quotidienne qui peut être épanouissante mais aussi immensément stressante. Les enfants et les adolescents passent la plupart de leurs heures d’éveil à l’école, tout comme nous passons la plupart de nos heures d’éveil au travail. Nos environnements influencent notre santé mentale – c’est inévitable – et, par conséquent, le stress peut devenir l’association dominante d’un enfant avec l’école.

En tant que thérapeutes, nous pouvons être amenés à aider nos jeunes clients à gérer le stress scolaire, mais nous devons d’abord en comprendre les racines si nous voulons aider les enfants à gérer leur stress.

Facteurs de stress à l’école

Repensez à vos propres années d’école, aussi lointaines soient-elles. Comment cela s’est-il passé pour vous ? Avez-vous été soulagé d’obtenir votre diplôme ? Avez-vous changé d’école ? Comment étaient vos groupes d’amis ? Avez-vous été victime de brimades ? Avez-vous déjà eu l’impression de ne pas être assez intelligent ? Avez-vous ressenti trop de pression pour réussir ? Le stress que nous connaissions à l’école n’a pas disparu, mais il a été aggravé par des problèmes supplémentaires tels que les médias sociaux.

Les jeunes enfants peuvent être stressés lorsqu’il s’agit de suivre les cours et d’obtenir l’approbation de leurs professeurs, ainsi que de s’intégrer à leurs pairs et de se sentir acceptés. Les adolescents sont confrontés à tout cela, ainsi qu’à d’autres problèmes complexes tels que l’identité, la pression des pairs, les résultats scolaires et les décisions imminentes concernant l’orientation professionnelle et les projets de fin d’études.

Les adultes, dont l’environnement de travail est épouvantable, peuvent postuler ailleurs et changer assez rapidement. Les enfants sont coincés à l’école jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur diplôme. Il est donc d’autant plus important de leur fournir des outils pour gérer efficacement leur stress et améliorer leur expérience de l’école.

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Les facteurs de stress pour les enfants à l’école peuvent être les suivants

Pression académique : Inquiétudes concernant le suivi du travail scolaire, les bons résultats aux examens et le respect de normes académiques élevées.
Dynamique sociale : Difficultés liées aux amitiés, brimades, sentiment d’exclusion ou anxiété sociale.
Relations avec les enseignants : Difficultés à se sentir supporté ou apprécié par les enseignants.
Incertitude quant à l’avenir : Anxiété concernant les choix de carrière futurs, les demandes d’inscription à l’université et les projets après l’obtention du diplôme.

Décortiquer les complexités de la dynamique parentale

Dana* détestait l’école parce que ses camarades se moquaient de son accent et de ses lunettes. Au début, elle voulait participer en classe lorsqu’elle a rejoint sa nouvelle école, mais elle s’est vite refermée sur elle-même lorsque ses camarades de classe se sont moqués de sa façon de parler, copiant ce qu’elle disait mais avec un accent exagéré. Ils faisaient semblant de ne pas voir où ils allaient, se cognant dans les objets, comme s’ils étaient Dana* sans ses lunettes. Personne ne lui avait jamais fait ce genre de choses dans son ancienne école et elle a commencé à en vouloir à ses parents de l’avoir obligée à déménager dans un nouveau pays où les gens la traitaient de la sorte.

Elle a commencé à se cacher dans les toilettes pour pleurer, parce qu’elle ne voulait pas être humiliée à cause de cela aussi. Sa solution a été d’arrêter de parler en classe, pour que ses professeurs la critiquent ensuite dans ses bulletins de notes en lui disant qu’elle était trop silencieuse et qu’elle devait participer davantage. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est lorsqu’elle a découvert que des filles de sa classe avaient créé un TikTok qui se moquait d’elle et qui avait été visionné des dizaines de milliers de fois. Ayant l’impression que ses camarades et ses professeurs la détestaient, elle a commencé à faire semblant d’être malade pour ne plus aller à l’école. Elle ne voulait pas contrarier ses parents en leur disant à quel point elle était malheureuse ; elle savait à quel point ils étaient stressés depuis le grand déménagement.

Le stress scolaire ne se traduit pas toujours par une détestation de l’école par les enfants. Robin* aimait l’école – beaucoup, en fait. Il n’appréciait pas beaucoup les vacances scolaires, car il préférait apprendre, ce qui est inhabituel pour un jeune de 17 ans. Il était très scolaire, excellait dans toutes ses classes, faisait partie de l’équipe vedette pour les débats et dirigeait un certain nombre d’actions caritatives. Il était apprécié, toujours invité à des fêtes et avait un groupe d’amis autour de lui en permanence. Cependant, l’école était pour lui une source majeure de stress. Il avait l’intention d’étudier dans une université de l’Ivy League et prévoyait d’étudier la médecine. Son programme était extrêmement compétitif et il était conscient que ses notes n’avaient pas d’importance – tous les autres candidats avaient de bonnes notes. Il devait donc avoir les meilleures notes s’il voulait avoir une chance. Le fait que ses parents ne semblent manifester leur fierté à son égard que lorsqu’il excelle n’arrange pas les choses. Ils se vantaient toujours auprès de leurs amis que leur fils allait aller à Yale.

En conséquence, Robin* a réduit ses heures de sommeil pour consacrer plus de temps à ses études. Il a également réduit le temps qu’il passait avec ses amis, choisissant plutôt d’assister à des cours supplémentaires. Il a supprimé ses réseaux sociaux pour pouvoir se concentrer sur son travail scolaire. Il avait des crises de panique s’il obtenait une mauvaise note à un examen, même si, pour lui, une mauvaise note correspondait à la note rêvée de la plupart des autres élèves. Il a commencé à perdre le sommeil, incapable de calmer son esprit : Et s’il n’était pas accepté pour son diplôme ? Et si l’université qu’il avait choisie le rejetait ? Que diraient ses parents ?

Comment les thérapeutes peuvent-ils vous aider ?

Après avoir identifié les causes profondes du stress lié à l’école, l’étape suivante consiste à aider nos jeunes clients à trouver des solutions potentielles. Cette approche collaborative est essentielle pour leur donner les moyens d’agir. Bien que nous puissions voir une solution facile, nous ne sommes pas les bottes métaphoriques sur le terrain. Après tout, ce sont eux qui doivent gérer le stress et les retombées potentielles si une solution ne fonctionne pas.

L’un des outils les plus précieux que les enfants et les adolescents peuvent apprendre pour gérer le stress scolaire est la pleine conscience. Elle peut être pratiquée à tout moment et en tout lieu, à l’aide de techniques telles que la respiration concentrée, la méditation et un sens accru de la conscience. En utilisant des techniques de pleine conscience, les jeunes peuvent gérer leurs réactions au stress de manière plus efficace.

La pleine conscience n’a pas le pouvoir de faire disparaître les problèmes à l’origine du stress, mais elle aide les enfants et les adolescents à devenir plus conscients de leurs propres pensées et sentiments, réduisant ainsi leur niveau d’anxiété. En abordant les problèmes avec un état d’esprit plus calme, les enfants peuvent alors prendre des décisions plus réfléchies et réagir aux conflits avec sang-froid plutôt qu’avec stress. Cela peut conduire à une expérience plus positive de l’école.

Le stress scolaire est un problème important qui est souvent négligé ou passé sous silence parce qu’il s’agit de « quelque chose par lequel nous devons tous passer ». Une expérience scolaire négative peut être extrêmement néfaste pour un enfant et avoir des effets durables jusqu’à l’âge adulte. En tant que thérapeutes, nous avons le pouvoir d’aider nos jeunes clients à surmonter ces difficultés et de leur montrer comment développer leur résilience mentale pour faire face aux défis de l’école.

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